27 avril Autochtones / Métis Trois plumes, ou la puissance de la justice réparatrice Le roman graphique « Trois Plumes » de Richard Van Camp est disponible dans une traduction française inédite aux Éditions de la...
Le mensonge des reflets: un travail d'artistes francophones rapprochés par la pandémie Huit artistes francophones, dont deux fransaskois, avaient 48 heures pour créer une œuvre commune à distance. À vois dans l'émission...
Le destin croisé des francophones et Autochtones Les liens entre Autochtones et francophones sont encore peu étudiés au Canada
Une présence francophone discrète à la librairie McNally Robinson Véritable institution dans l’Ouest canadien, McNally Robinson est la plus grande librairie indépendante au Canada, disposant de deux...
Il y a urgence d’agir en éducation postsecondaire en français Disparition de programmes à l’Université Laurentienne, compressions au Campus Saint-Jean et à l’Université de Moncton, budget à...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16413 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer