9 novembre Société Ah! comme la neige a neigé… Transport scolaire annulé, circulation hasardeuse, élections municipales reportées, l’hiver est arrivé en coup de vent sur les Prairies. Des...
Services en français : pas de changement prévus en Saskatchewan et en C.-B. Les francophones de la Colombie-Britannique et de la Saskatchewan ont peu d’espoir de voir leurs gouvernements respectifs adopter des lois...
Liberté académique : la parole aux universités de l’Ouest Les établissements universitaires de l’Ouest du pays ont des outils en place pour assurer la liberté académique de leurs professeurs tout en...
Les professeurs de moins en moins protégés dans leur liberté universitaire Selon un nouveau sondage Léger, près de la moitié des Canadiens sont au courant de la récente controverse à l’Université d’Ottawa, et...
Immigration francophone : «Le plan ne fonctionne pas», dit Jean Johnson Pour faire le point sur le dossier de l’immigration francophone, Francopresse s’est entretenu avec Jean Johnson, président de la...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16465 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer