14 juillet CCF - culturel.fransaskois.net Un Festival fransaskois virtuel au grand cœur En étroit partenariat avec Radio-Canada, le Conseil culturel fransaskois proposait, du 11 au 13 juillet, une programmation entièrement en ligne...
Les Fransaskois obtiennent enfin une nouvelle école Après plusieurs années d’attente et une entente de principe avec le gouvernement de la Saskatchewan qui tardait à se concrétiser, une...
Cinergie : Passage de flambeau pour un festival allumé SASKATOON - Après deux années passées à la tête du Festival Cinergie, grand rassemblement des amoureux du 7e art de Saskatoon, Marie Franchin...
Prince Albert connecté sur le monde pour célébrer le Canada PRINCE ALBERT - Avec des règles de distanciation physique toujours en vigueur dues à la COVID-19, les festivités du 1er juillet ont eu lieu sous...
Est-ce que "Indigenous Lives Matter"? Alors qu'on s'émeut, à juste titre, du sort de George Floyd, mort étouffé sous le genou d'un policier blanc, il n’y a pas eu...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16479 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer