9 avril Musique La relève musicale fransaskoise mentorée par Anique Granger Les 29 février et 1er mars derniers, la chanteuse fransaskoise Anique Granger, qui sillonne le pays depuis une vingtaine d’années, est...
Un troisième disque charnière pour Toria Summerfield SASKATOON - Sans tambour ni trompette, Toria Summerfield a lancé le 13 mars son 3e album sur toutes les plateformes. La chanteuse revient sur...
Le village d’Eastend : art, dinosaure et plus encore Patientez. Le jour viendra où nous pourrons explorer notre province une nouvelle fois. En attendant, je vous invite à voyager à Eastend avec...
Un moment opportun pour le nouveau café philo en Saskatchewan En ces temps de confinement, la solitude, le doute et l’angoisse peuvent faire surface. Une boisson chaude, un endroit calme, une connexion...
Face à la pandémie, l’heure est à l’entraide Alors que le confinement s’intensifie, l’isolement qui en résulte peut s’avérer difficile pour certaines personnes comme les...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16533 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer