8 février L'Apostrophe L’autochtonisation : une vieille idée mise au goût du jour Les politiques d’autochtonisation sont en vogue dans le milieu universitaire et s’imposent de plus en plus au sein...
Estevan accueillera la première centrale géothermique au Canada ESTEVAN - Estevan, au sud-est de la Saskatchewan, et ses 13 000 habitants se trouvent depuis peu sous le feu des projecteurs. La...
Il fait très froid ! Pourquoi les premiers immigrants ont-ils voulu prendre racine dans ce pays qui, pour paraphraser Gilles Vigneault, « ce...
Première Table des élu.e.s de 2019 à Saskatoon Les présidences des organisations fransaskoises se sont rencontrés pour une mise à jour de divers dossiers.
Gens d'ici Vincent Collette : protecteur de langues en voie de disparition REGINA - Homme de terrain et homme de lettres, Vincent Collette est un linguiste basé à l’Université des Premières Nations. Il collecte...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16673 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer