Postsecondaire 18 décembre 2018 Journalisme en français : Des journalistes formés en Saskatchewan dès 2019
17 décembre Aventure et plein air Habiter sur une île déserte pendant 29 ans Le plus souvent, les naufragés veulent quitter leur île déserte à tout prix. Mais un homme japonais vient de vivre seul 29 ans sur une île...
Vigilance et solidarité Être francophone au Canada demande une conviction inébranlable et une résilience sans borne. Il faut être vigilant à tout moment et faire preuve...
Centre de la francophonie des Amériques : Un changement de cap qui inquiète Le président-directeur général du Centre de la francophonie des Amériques, Denis Desgagné, est remplacé au pied levé sur décision du gouvernement...
Profil des gens d’ici - Katarína Fašiangová Amoureuse de la langue française et du voyage ! Katarína Fašiangová est une véritable passionnée de la langue française comme nous en trouvons peu. Elle a choisi de quitter son pays natal, la...
Tout le monde parle de la résistance La maturité politique des Franco-Ontariens engage le reste du Canada Les provocations de la Québécoise Denise Bombardier et les coupes de l’Ontarien Doug Ford ont été encaissées. Après ce fut le déluge, la...
8 décembre 2024 Alyssa Parker 2663 Société, Francophonie, Chroniques, Entre hier et aujourd'hui Qui est prêt à aller plus loin ? En 1980, un article publié dans L’Eau vive décrit la venue de Pierre Elliot Trudeau à l’Université de Regina. Le premier ministre de l’époque encourageait alors les Fransaskois à convaincre directement les Québécois du besoin de renouvellement de leurs droits linguistiques. Trudeau expliquait à l’époque que le gouvernement canadien n’était pas la raison de la lenteur des changements constitutionnels : c’était l’opposition du Québec séparatiste. Le premier ministre, en fonction de 1968 à 1984, avait dû réagir aux sentiments séparatistes lors des référendums et de la crise d’octobre 1970. Connu pour ses discours rassembleurs, ses réformes pour une société plus juste et ses politiques bilingues, Trudeau père est une figure politique connue des francophones. Difficile de ne pas le comparer à son successeur. Du père au fils La menace du séparatisme et du nationalisme du Front de libération du Québec (FLQ) était énorme pendant les années 1960, et la reprise de ces mêmes sentiments par la Coalition Avenir Québec (CAQ) et le Bloc québécois persiste. Pierre Trudeau, critique des partis québécois fédéralistes, était passionné par la réforme constitutionnelle et représentait pour beaucoup de Canadiens la justice, la liberté et l’unification. Justin Trudeau, lui, semble avoir moins de sentiments anti-Québec que son père. Quand il a commencé sa carrière politique en 2008 en étant élu au parlement à Papineau, une région du Québec, il a compté sur l’appui électoral des Québécois. Toutefois, depuis son élection, qu’a-t-il fait pour les minorités francophones hors Québec ? Sa campagne électorale de 2021 promettait une augmentation du nombre d’immigrants francophones hors Québec, plus d’argent et une réforme de la Loi sur les langues officielles. Les promesses ont-elles été tenues ? Trudeau senior sera toujours connu pour l’adoption de la Loi sur les langues officielles, pour la Révolution tranquille et le Livre blanc. De son côté, quel héritage Trudeau junior laissera-t-il ? La légalisation de marijuana ? Les impôts de charbon ? Son programme national de garderies ? SNC Lavalin ? We Charity ? La francophonie n’apparaît pas dans cette liste. Il sera intéressant de voir ce que la francophonie hors Québec a à dire au moment des prochaines élections fédérales. Partager Imprimer