2 juin Arts visuels L’artiste peintre fransaskois Wilf Perreault honoré par la Saskatchewan Honoré par l’Ordre du mérite de la Saskatchewan, plus grande distinction honorifique de la province, l’artiste peintre...
SHS - Société historique La Société historique de la Saskatchewan : partenariats et nouvelles orientations
La musique traverse les générations à Ponteix PONTEIX - Les musiciens Annette Campagne et Dave Lawlor ont réalisé une vidéo dans le cadre du Projet Musique des...
De nouveaux espaces à Saskatoon pour le Collège Mathieu Le jeudi 19 mai dernier le Collège Mathieu a inauguré ses nouveaux espaces du campus de Saskatoon.
Assemblée annuelle de la Fédération des aînés fransaskois Faute de financement, les aînés misent sur les partenariats Même avec une diminution de son financement, la Fédération des aînés fransaskois (FAF) est demeuré...
Ma coloration linguistique Les accents de la francophonie « Je n’ai pas un accent, mais une coloration linguistique. Si j’ai un accent, toi aussi tu as un...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16479 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer