13 mai Littérature Un « roman personnel » finement architecturé Un musicien d'Harmonium devenu romancier « Bonsoir. Je m’appelle Michel Normandeau et je vais vous raconter une histoire… »
Radio communautaire : le projet « Cap Ouest » La radio communautaire francophone de Gravelbourg, CFRG 93,1 FM, a reçu une subvention de 174 975 $ du Fonds canadien de la radio...
Faites le deux pour le français au Parlement On s’est inquiété dernièrement au sujet d’une ministre qui ne peut être comprise par tous les Canadiens...
Un avant-goût de traditions Atelier de culture traditionnelle pour les jeunes de Gravelbourg GRAVELBOURG - Quoi de mieux pour sensibiliser la nouvelle génération au patrimoine culturel fransaskois que de les initier...
Une journée pour célébrer notre planète bleue à Prince Albert PRINCE ALBERT - Quand Prince Albert décide de fêter la Journée de la Terre, cela se concrétise par un rassemblement de...
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16479 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer