30 octobre RSFS - Réseau Santé en français de la Saskatchewan L’activité physique et la saine alimentation dans les groupes de jeux francophones. On entend de plus en plus parler de l’importance de mettre en valeur de saines habitudes de vie auprès des jeunes enfants. Mais...
Plus de 170 personnes à la fête de l’Halloween de Bellegarde Le 24 octobre dernier, à la salle communautaire de Bellegarde, l’Association communautaire francophone de Bellegarde (ACF) a...
Rencontre avec Ronald Jobin Dix ans au Lieu historique national de Batoche avec le plus bel emploi du monde Le 11 octobre, le Lieu historique national de Batoche a accueilli ses derniers visiteurs de la saison jusqu’à réouverture au...
La Journée des arts sur la Colline édition 2014 : un véritable succès Le mardi 21 octobre 2014, plus de 100 sympathisants du milieu des arts et de la culture de partout au Canada ont répondu à...
Lancement de trois livres consacrés à St-Denis En présence des auteurs, les gens de la région ont pu acheter et faire dédicacer les trois livres à l’honneur :...
17 février 2020 AJEFS 29180 Société, Femmes, Chronique juridique L’affaire personne: Les droits des femmes au Canada Jusqu’à la fin du 19e siècle, les femmes mariées n’avaient pas le droit de posséder de propriété. Au moment de l’affaire « personne », les femmes dans la plupart des provinces canadiennes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote. Par exemple, les femmes du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique n’ont pas obtenu le droit de vote avant 1917. Et ce n’est que deux ans plus tard qu’elles ont obtenu le droit de vote aux élections fédérales. Même si les choses changeaient, en 1927 les droits des femmes n’étaient toujours pas établis. En 1927, cinq femmes de l’Alberta voulaient faire progresser les choses plus rapidement. Emily Murphy, Henrietta Muir Edwards, Nellie McClung, Louise McKinney et Irene Parlby ont amené leur cause à la Cour suprême du Canada. La question était de savoir si les femmes étaient comprises dans l’interprétation légale du terme « personne ». À cette époque, l’article 24 de la Loi sur l’Amérique du Nord britannique de 1867, stipulait que seulement « des personnes ayant les qualifications voulues » pouvaient faire partie du Sénat. La Cour suprême du Canada avait alors décidé que le mot « personne » excluait les femmes. Les « Célèbre cinq » ont alors porté leur cause en appel au Comité judiciaire du Conseil privé britannique, le plus haut tribunal d’appel au Canada à l’époque. Le 18 octobre 1929, la décision est annoncée par Lord Sankey, grand chancelier de Grande-Bretagne, en leur faveur, reconnaissant que les femmes étaient éligibles à devenir sénatrices. La décision mentionnait : « L’exclusion des femmes de toute charge publique est un vestige d’une époque plus barbare. Aux personnes qui se demandent si le mot « personne » doit comprendre les femmes, la réponse est évidente, pourquoi pas? » Besoin d’information juridique? Visitez le site saskinfojustice.ca ou contactez l'Association des juristes d'expresssion française de la Saskatchewan : 1 855-924-8543 / centre@saskinfojustice.ca Balises L'Affaire personne Partager Imprimer