29 octobre Cinéma Rencontre avec Gilles Landry, gagnant du prix du court métrage au festival... Le vélo de Frank Gilles Landry est vidéaste amateur et féru de vélo. Il a obtenu le prix Best Small Scale Production au 11e festival...
Jamie Gignac de Vonda au Campus St-Jean « Ne pas perdre ma langue! » Il y a deux ans, la Fransaskoise Jamie Gignac, alors élève de 12e année à l’école Providence de Vonda,...
CBC: l'ex animateur de radio Jian Ghomeshi poursuit la société d'État pour 50 M$ TORONTO _ L'ex-animateur de l'émission "Q" de CBC, Jian Ghomeshi, affirme que le radiodiffuseur l'a congédié parce qu'il...
Une collaboration de l'Eau vive et de ICI Radio-Canada Saskatchewan Séance de clavardage avec Françoise Sigur-Cloutier Le jeudi 23 octobre Radio-Canada Saskatchewan a diffusé une entrevue de la présidente de l'Assemblée communautaire, madame...
Entrevue réalisée par Radio-Canada Saskatchewan en collaboration avec l'Eau vive Entrevue avec la présidente de l’Assemblée communautaire fransaskoise Entrevue préparée conjointement par l’Eau vive et la Société Radio-Canada avec Françoise Sigur-Cloutier,...
20 avril 2023 Mychèle Fortin 7872 Religion, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire Dieu… Ça ne mène pas toujours où on pense (Extrait) (…) J’ai grandi à Ottawa, dans la lumière catholique et dorée des années cinquante. Petite, je ne doutais ni de moi, ni des autres, ni de Dieu. Avec qui je m’entretenais régulièrement. J’aimais bien les églises. Et les prêtres. Tous les samedis en me rendant à ma leçon de piano, je m’arrêtais à l’église pour jaser avec monsieur le curé. Dans la sacristie, nous pliions des bulletins paroissiaux, il me donnait des retailles d’hostie, je lui racontais ma vie. Comment faisait-il pour m’endurer ? Je gazouillais sans arrêt. Et je posais des questions. « Mon cousin m’a montré son pénis. Est-ce que c’est un péché ? » « Je veux être un Père blanc d’Afrique mais mon père dit que c’est pas possible parce que je suis une fille. Pourquoi les filles peuvent pas être des Pères blancs d’Afrique ? » (J’ai appris beaucoup plus tard que ce prêtre dominicain avait défroqué. Aurais-je contribué à semer le doute ?) Église Saint-Jean-Baptiste Crédit: Mychèle Fortin À l'aube d’un matin d’automne. J’ai sept ans. Je me réveille avec l’envie d’aller à la messe. Je m’habille, sors de la maison sans faire de bruit. Le jour se lève à peine. Les rues sont désertes. Je me rends à l’église que nous fréquentons, l’église Saint-Jean-Baptiste. Les portes sont barrées. Tant pis. Je me rends jusqu’à une autre église, luthérienne ou anglicane je ne sais plus, mais « anglaise » en tout cas. Ça n’a pour moi aucune importance. Mais les portes de celle-ci sont barrées, elles aussi. Déçue, je retourne lentement vers chez-moi. Une voiture de police s’arrête à ma hauteur. Le policier me demande gentiment ce que je fais là. Je lui réponds que je voulais aller à l’église, mais qu’elles sont toutes fermées. Il me demande où j’habite et propose de me raccompagner. Je dis « OK ». La tête de mon père lorsqu’il ouvre la porte et me trouve en compagnie d’un agent de police. Peu après, celui-ci repart, perplexe mais rassuré. Tout aussi perplexe et visiblement secoué, mon père me demande ce que je veux pour déjeuner. Il n’avait pas eu le temps de se rendre compte que je n’étais pas dans mon lit. Je ne sais plus ce que j’ai mangé. Mais pendant qu’il s’affairait, je me suis mise au piano, pour le rassurer. Partager Imprimer