Spectacle 23 octobre 2014 Demi-finale de Fransaschante à Saskatoon SASKATOON - La nouvelle saison des Cabarets du Relais de Saskatoon démarrait en beauté, le 10 octobre dernier, en mettant à l’honneur les quarante ans et plus pour la demi-finale nord du concours Fransaschante. On y récompensait l’audace des participants qui osaient, pour l’occasion, sortir de leur zone de confort.
23 octobre Saskatoon Plus de 20 000$ récolté Fédération des Francophones de Saskatoon : Un glorieux gala! Saskatoon - Le gala Cœur à Cœur de la Fédération des francophones de Saskatoon s’est tenu la fin de semaine...
La magnifique production de la compagnie Tout à trac était de passage à... Pinocchio vient de renaître SASKATOON - En invitant la compagnie de théâtre Tout à trac à présenter leur nouvelle création...
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François Kasongo élu représentant de l'Ouest au conseil d'administration Congrès annuel du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC) Plus de 85 personnes, présidences des collèges, directions générales, directions des études et de la formation...
20 avril 2023 Mychèle Fortin 7867 Religion, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire Dieu… Ça ne mène pas toujours où on pense (Extrait) (…) J’ai grandi à Ottawa, dans la lumière catholique et dorée des années cinquante. Petite, je ne doutais ni de moi, ni des autres, ni de Dieu. Avec qui je m’entretenais régulièrement. J’aimais bien les églises. Et les prêtres. Tous les samedis en me rendant à ma leçon de piano, je m’arrêtais à l’église pour jaser avec monsieur le curé. Dans la sacristie, nous pliions des bulletins paroissiaux, il me donnait des retailles d’hostie, je lui racontais ma vie. Comment faisait-il pour m’endurer ? Je gazouillais sans arrêt. Et je posais des questions. « Mon cousin m’a montré son pénis. Est-ce que c’est un péché ? » « Je veux être un Père blanc d’Afrique mais mon père dit que c’est pas possible parce que je suis une fille. Pourquoi les filles peuvent pas être des Pères blancs d’Afrique ? » (J’ai appris beaucoup plus tard que ce prêtre dominicain avait défroqué. Aurais-je contribué à semer le doute ?) Église Saint-Jean-Baptiste Crédit: Mychèle Fortin À l'aube d’un matin d’automne. J’ai sept ans. Je me réveille avec l’envie d’aller à la messe. Je m’habille, sors de la maison sans faire de bruit. Le jour se lève à peine. Les rues sont désertes. Je me rends à l’église que nous fréquentons, l’église Saint-Jean-Baptiste. Les portes sont barrées. Tant pis. Je me rends jusqu’à une autre église, luthérienne ou anglicane je ne sais plus, mais « anglaise » en tout cas. Ça n’a pour moi aucune importance. Mais les portes de celle-ci sont barrées, elles aussi. Déçue, je retourne lentement vers chez-moi. Une voiture de police s’arrête à ma hauteur. Le policier me demande gentiment ce que je fais là. Je lui réponds que je voulais aller à l’église, mais qu’elles sont toutes fermées. Il me demande où j’habite et propose de me raccompagner. Je dis « OK ». La tête de mon père lorsqu’il ouvre la porte et me trouve en compagnie d’un agent de police. Peu après, celui-ci repart, perplexe mais rassuré. Tout aussi perplexe et visiblement secoué, mon père me demande ce que je veux pour déjeuner. Il n’avait pas eu le temps de se rendre compte que je n’étais pas dans mon lit. Je ne sais plus ce que j’ai mangé. Mais pendant qu’il s’affairait, je me suis mise au piano, pour le rassurer. Partager Imprimer