5 mars Regina La fleur de lys flotte sur les Prairies REGINA - Durant le mois de mars, les drapeaux francophones se mettent à flotter à travers le pays afin de souligner le Mois de la francophonie.
Soirée festive avec le Winston Band à Prince Albert PRINCE ALBERT - Le groupe Winston Band a donné un spectacle festif le vendredi 28 février à l’école Valois dans le cadre du carnaval...
Rachel Broussard : une artiste louisianaise inspirée par les créatures de Saskatoon Entretien avec l'artiste Rachel Broussard de Saskatoon, originaire de Lafayette, en Louisiane. Son oeuvre explore la dynamique...
Parler de ses émotions en français est un besoin vital Parler de ses problèmes physiques à un médecin anglophone lorsqu’on est francophone peut être rebutant. Parler de ses sentiments ou de ses...
Le Collège Mathieu formera la relève journalistique dès l’automne Les inscriptions pour le programme de journalisme en français du Collège Mathieu sont finalement ouvertes.
10 novembre 2021 Estelle Bonetto 16547 ENP - Éditions de la nouvelle plume, Chroniques, Horizons - Chronique littéraire À fleur d’âge Crédit : Estelle Bonetto (Extraits du recueil de poésie photographique À fleur d’âge, publié par Estelle Bonetto aux Éditions de la nouvelle plume en 2018) À fleur d’âge Et si chaque âge avait sa fleur ? Le laisse-t-on fleurir sur sa tige ou le cueille-t-on dans sa splendeur ? À la conquête de l’intangible prestige, j’ai longtemps sillonné les jardins insouciants, explorant les vestiges des jeunesses jaunies par les soleils éblouissants. Au gré de mes errances, de sa robe vêtue de pans de pétales vermeils, elle m’est apparue. Devant la finesse dévoilant sa délicatesse, j’ai contemplé la cueillaison de la raison : une femme en liesse, se délectant du fruit de sa fleuraison. Le baiser du boulanger Nos levains se sont effleurés avant de fondre sous les braises de la chapelle du four en foudre. Nous avons embrasé les flammes du fourneau, prêté ferment dans les fumées en anneau. Puis… J’ai déchiré ta croûte comme une robe qu’on arrache sans le moindre doute. J’ai porté à mes lèvres ta sapidité, les rondeurs de ta féminité. Je n’ai fait de toi qu’une bouchée. Partager Imprimer